Accueil > Allemagne > Délégations > Stories of refugees

Stories of refugees

Publié le jeudi 4 octobre 2018

Afin de pouvoir poursuivre notre démarche d’interculturalités, nous avons fais la connaissance de militants de l’association « Lampedusa ». Durant la balade sensible (atelier ou un interlocuteur nous raconte au travers d’une balade son histoire) ils nous ont partagés leurs histoires ainsi que les motivations qui les ont poussés à se constituer en association.

Nous avons été accueilli par Sami,Steeve et Saadia. Dès lors la balade commença à la gare centrale de Hambourg. Ils nous expliquèrent que ce lieu était lourd de sens pour eux car c’est la porte d’entrée sur l’Allemagne qu’ils ont eux. Arriver d’Italie où ils ont été enfermé dans un camps de réfugiés durant deux ans.
Au terme de cet enfermement, ils acquirent une carte de séjour de réfugiés. Suite à la crise économique Italienne, la possibilité de trouver un travail s’amenuisèrent au fil du temps. Face à cet impossibilité de subvenir économiquement à leurs besoins l’administration du camp leurs conseillèrent de partir au sein de l’europe afin de travailler.
Etant issue d’un pays Anglophone leurs choix se portèrent dès lors sur un pays dont la langue officiel est l’Anglais. Cependant, l’Angleterre étant difficile d’accès (financièrement) ils se replièrent sur l’Allemagne.
Dès lors, ils nous racontèrent le sentiment d’isolement à l’arrivé dans une ville (pays) inconnu, dont ils ne connaissèrent personnes (locaux), ni la langue principal (allemand), ni les uses et coutumes, et encore moins les démarches institutionnelles.
Isolées, sans repère il faut trouver de quoi dormir,manger. Grâce aux différents mouvements associatifs les principaux besoins vitaux sont remplies. Mais jamais avec la certitude du lendemain. En effet les lieux d’accueil pour se nourrir n’étant pas les mêmes et n’ouvrant pas aux mêmes heures, la journée est pavée par la recherche de moyens de subsistances(partielles).
N’ayant toujours pour but que de pouvoir vivre en sécuritée et avec des moyens stables ils partirent à la recherche de travaille. Cependant, ils trouvèrent porte clause car n’ayant pas des papiers Allemand ils étaient dans l’impossibilité d’être embauché. Qui plus est, ils ne répondèrent pas aux critères de qualifications au sein des métiers qu’ils pourvoyaient. Les seules métiers accessibles étaient sur des missions au « black ».
L’impossibilité de posséder des papiers de travaille rendèrent leurs positions instables les bloquant au sein d’un statut périlleux. N’ayant pas eu d’accueil pour permettre de comprendre le monde qui les entouraient ils décidèrent de se regrouper afin d’aider les nouveaux arrivants. Ils appellèrent l’association du nom d’une petite île Italienne, où sont enfermé les réfugiés qui essayent d’entrer en Europe.
Cet association reçu l’aide d’autres institutions Hambourgeoise. Grâce à cet émulation collective ils gagnèrent en notoriété et en visibilité médiatique qu’ils leurs permirent d’avoir plus de poids auprès des institutions.
Cependant, plus le temps passèrent et plus le mouvement s’essoufla, pour plusieurs raisons, notamment dû à l’arrivé de nouveaux réfugiées (syrien notamment) qui aspirèrent la couverture médiatique et l’aide des différents ONG.
Dès lors le mouvement subsistat face à une oppression systémique institutionnelle (administration et policiers). En effet, l’injonction pour les immigrées de modifier leurs papiers de réfugiée Européen contre un statut Allemand n’assurant pas la pérennité au sein de la société. Face à une oppression institutionnelle (violente dans la répression) certains se plièrent à l’injonction (et finissèrent expulsé du territoire) diminuant encore le nombre de frondeur au sein du collectif.
Coincé entre un système qui ne veut pas d’eux (officieusement) et leurs souhaits de s’intégrer, la population réfugiée d’Hambourg se sent démunis face aux aspirations qu’elles ont.
De surcroît, les ONG d’aides internationales (pour la plus part) répondent à des financements de projets pour répondre à des attentes institutionnelles et non pas pour aider les individus dans l’accompagnement à l’insertion sociale. De fait, cela crée un sentiment chez la population réfugiée arrivée depuis longtemps un sentiment d’aide perpétuelle de courte durée, sans résolution concrète, ni accompagnement individuelle aux besoins et aspirations du public visé.
Au terme de cette balade, ils nous ont partagés leurs volontés ,que chacun de nous se questionnent sur son action lors de rencontres avec des réfugiées, de ne pas juste répondre à un besoin (financier,logement,nourriture…) mais bien de permettre la rencontre avec l’individu dans ses aspirations passées, présentes, futures…

CEMEA Pays de la Loire - 15 bis allée du comandant Charcot - 44000 Nantes - 02 51 86 02 60 SPIP | réalisé et hébergé par les CEMÉA Pays de la Loire | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0